Comme beaucoup, je suis devenu de plus en plus conscient de mon empreinte carbone au cours des dernières années. Je peux en fait identifier le moment où mon changement de paradigme personnel s'est produit. C'est arrivé vers 2002 lorsqu'un vieil ami d'université m'a donné un livre intitulé « Le guide du consommateur pour des choix environnementaux efficaces : conseils pratiques de l'Union of Concerned Scientists ».

Ça m'a frappé comme une tonne de briques. Comme un enfant (ou un ingénieur de premier cycle commodément sous-informé), j'avais imaginé que quelqu'un était responsable, qu'il y avait des gens intelligents en blouse de laboratoire quelque part qui empêcheraient l'humanité de se détruire. Ma propre naïveté me fait frissonner. Mais maintenant tu sais.

Depuis lors, j'ai pris des responsabilités personnelles, j'ai essayé d'en apprendre beaucoup plus sur le fonctionnement réel du monde et j'ai essayé de faire de meilleurs choix personnels pour l'environnement. Le transport a été l'un des premiers endroits où j'ai apporté des changements. J'ai commencé par conduire ma camionnette uniquement lorsque j'en avais besoin, pour faire le trajet de 60 km aller-retour au travail et pour acheter des fournitures comme de la nourriture et (mmm) de la bière. Après cela, j'ai retiré ma camionnette et l'ai remplacée par un modèle diesel que j'ai converti pour fonctionner avec de l'huile végétale usée. Pas mal, mais je voulais en faire plus. Après tout, faire pousser des cultures pour conduire des voitures n'est guère une solution durable pour 7 milliards de personnes.

SKI DE RANDONNÉE EN FAT BIKE

La plus grande transformation est survenue lorsque j'ai vendu ma maison à Pemberton et que j'ai déménagé à 30 km au sud de Whistler, l'endroit où je travaille, où je skie et fais du vélo de montagne et où je passe du temps avec des amis chez Citta. Une fois à Whistler, tout ce dont j'avais besoin était à moins de 5 ou 10 km, une distance facilement accessible à vélo. Pendant 5 ans, j'ai roulé toute l'année quand je le pouvais, mais les voyages avec des marchandises comme le recyclage et l'épicerie nécessitaient toujours une voiture, surtout lorsque la neige devenait épaisse. Mon existence sans voiture à Whistler ne viendrait pas tant que je ne serais pas "gros" (et que je ne serais pas électrifié).

ÉQUITATION DANS LE VILLAGE DE WHISTLER

En janvier, j'ai reçu l'un des premiers gros vélos électriques de production de Surface 604 à Vancouver et cela a non seulement rendu possible le «sans voiture», mais aussi une tonne de plaisir. Les gros pneus à basse pression et l'empattement long gèrent facilement la neige et la glace; le terrain vallonné abordé par l'assistance électrique. La seule chose qui me ralentit maintenant, c'est de m'arrêter pour parler aux gens qui veulent en savoir plus sur la moto. Jeunes et vieux, hommes et femmes, la réaction semble être la même pour tout le monde : "Pourquoi je ne roule pas sur un de ces trucs !?!" C'est particulièrement gratifiant d'avoir l'approbation des gens dans leur voiture qui, lorsqu'ils voient le vélo, réalisent instantanément qu'il existe une alternative viable à la conduite de leur voiture. Vous pouvez presque voir l'ampoule au-dessus de leurs têtes.

WHISTLER BLACKCOMB

Pour moi, le e-fatty ne remplace pas mon VTT. Je suis plus passionné que jamais par le cross-country. J'adore gravir une piste escarpée et prendre le plus d'air possible en descendant. Non, pour moi, la Surface604 ressemble plus à ma camionnette, personnalisée pour un maximum d'utilité et de commodité. Je ne le polit pas après chaque sortie. Je me fiche que la chaîne rouille à cause de la neige et du sel, je la lubrifie simplement avec de l'huile moteur diesel 5W50 à haute viscosité, ce qui la maintient en bon état de fonctionnement pendant encore un mois.

J'ai fabriqué des garde-boue personnalisés, des porte-skis à partir de chambres à air, des porte-sacs de selle personnalisés et installé des barres de style moto-cross à l'ancienne avec une tige de contremarche qui me place dans une position super droite. J'ai modernisé une remorque pour enfant qui sert de remorque pour les gros chargements et cet été, je vais travailler sur une remorque pour nos planches de Stand Up Paddle (SUP).

CORY LEIS SUR LE LAC ALTA À WHISTLER

Je m'attends à ce que le sourire sur mon visage diminue avec le temps. Mais pour l'instant, j'ai vraiment le vertige quand je sens l'air frais sur ma peau, sachant que je ne détruis pas la planète simplement en me déplaçant en ville. Sur le plan financier, je me sens aussi bien en sachant que je contribue exactement 0 $ aux coffres de Big Oil. Enfer, une seule de ces factures de réparation surprise de 1500 $ du mécanicien est presque suffisante pour acheter le vélo en premier lieu !

DAVE SUR LE LAC ALTA À WHISTLER

Mon gros vélo électrique est peut-être l'un des seuls en ville en ce moment, mais à en juger par la réaction du public, je parie que tout est sur le point de changer. Le plus tôt sera le mieux à mon avis. L'amener sur. Je pense que la planète, et les générations futures, nous remercieront.

Écrit par
CORY LEIS